11 signes pour savoir si tu es addict au cannabis

Savoir si tu es addict au cannabis

Tu veux connaître les signes pour savoir si tu es addict au cannabis ? Tu es au bon endroit. Le but, c’est d’abord de t’aider à reconnaître si tu as des signes pour savoir si tu es addict, mais aussi pour évaluer ton niveau d’addiction. L’addiction est une maladie de spectre, c’est-à-dire qu’il y a plusieurs niveaux d’addiction, de léger à sévère. Je vais donc passer en revue onze signes pour savoir si tu es addict au cannabis. Tu as juste à compter le nombre de signes dans lequel tu te reconnais. Plus tu en as plus ton addiction est sévère. Entre deux et trois signes, tu as une addiction légère. Entre quatre, à cinq signes, tu as une addiction modérée. À partir de six signes ou plus tu as une addiction sévère. Il faut aussi savoir que ça dépend également de l’intensité de chaque signe que tu as.

Les signes pour savoir si tu es addict au cannabis :

1. Avoir une envie irrésistible de consommer

Je ne sais pas toi, mais moi, quand j’avais envie de fumer un joint, c’était dur de résister. D’ailleurs, quand je voulais résister, j’attendais quelques heures, mais en réalité, je finissais toujours par le faire. C’était comme une envie irrésistible, j’y pensais jusqu’à temps que je le fasse enfin !

2. Perdre le contrôle sur le temps dédié à consommer et la quantité

Si tu te reconnais dans une des phrases suivantes, tu peux te mettre un deuxième point :

  • « Je le fait tous les jours. »
  • « Je passe du temps à consommer. »
  • « Certains jours, je consomme plus. »
  • « Parfois, je m’enfume jusqu’à tard le soir. »
  • « Ça arrive que d’un coup, je consomme plus sans avoir envie de faire attention. »
  • « Souvent, je consomme quand je m’ennuie. »
  • « Je consomme quand je n’ai plus rien à faire. »

3. Une tolérance qui augmente est aussi un des signes pour savoir si tu es addict

Est-ce que ça t’es déjà arrivé de ne plus trop ressentir d’effets ? D’avoir besoin de plus pour être high ? D’être obligé d’augmenter la dose pour te sentir aussi bien ? D’avoir même l’impression que la weed ne défonce pas ? De te dire putain, il faut que je fasse une pause de tolérance pour être plus def parce que je ressens moins les effets qu’avant.

4. Réduire ses activités au profit de la consommation

Je ne sais pas si tu en es arrivé là, mais perso j’y suis arrivé rapidement dans ma consommation. C’est le fait de favoriser consommer plutôt que de faire une activité. Genre dès que je pouvais faire un truc, j’me disais ouais, c’est cool, mais je préfère me gazer et rester chill à la maison, sauf bien sûr si je peux consommer pendant cette activité ou avant.

5. Désir ou efforts pour diminuer tes doses ou ta conso

Est-ce que toi aussi, tu as déjà eu envie de diminuer ta dose ? Ou ta consommation ? Peut-être même que tu as essayé ? Ou qu’en ce moment même, tu fais des efforts pour réussir à le faire ?

6. Continuer de consommer malgré les dégâts psychologiques et physiques

« Je voulais dire quoi déjà ? » Tu la connais cette phrase. D’ailleurs, tu vois bien que tu perds de la mémoire, que c’est plus galère de te concentrer, que tes pas au mieux quand tu ne consommes pas, que tu es moins deter pour tes projets. Ou encore que tu as moins de cardio, que tu tousses souvent, voir même que tu craches des glaires foncées, mais ça ne t’empêche pas de continuer à consommer.

7. Consacrer beaucoup de temps à chercher ou à choper à fumer

À l’époque où je chopais, je passais (en vrai, quand je regarde la situation) du temps à le faire. Ça commençait par réussir à trouver un contact. Il fallait encore que le mec réponde donc le temps de parler vite fait avec, d’aller retirer et puis qu’il me livre le précieux sésame. Je passais aussi à un endroit qui vendait et je devais souvent repasser plusieurs fois et attendre… Avec du recul, je passais un temps fou à chercher ou à choper de la weed. Sur le moment, je faisais ça rapide et je n’avais pas l’impression que ça me prenait du temps. Pourtant, si je regarde objectivement et que j’accumule, on parle en heures. Même le jour où j’ai arrêté de choper pour avoir ma propre conso ba, honnêtement, ça me prenait encore plus de temps de prendre soin de ces beautés.

8. Avoir un syndrome de sevrage aka l’ensemble des symptômes provoqués par l’arrêt brutal de ta conso

Si je te dis « demain, tu arrêtes définitivement le cannabis » tu me réponds quoi ? Vie de merde ? Calvaire ? Trop dur ? Pas envie ? Est-ce que tu as déjà essayé d’arrêter d’un coup ? Comment tu t’es sentie ? Mal ? Ennuyé ? Triste ? Perso, quand j’ai expérimenté l’arrêt brutal de ma conso, ça a été très dur, je me sentais vide, ennuyé, je trouvais ma vie beaucoup moins cool.

Ps : quand tu n’as pas le choix d’arrêter, ce n’est pas pareil, genre si tu dois aller en vacances avec tes parents ou que tu es avec quelqu’un qui ne sait pas que tu consommes par exemple. Je parle ici d’un arrêt choisi et qui n’est pas dans un contexte particulier.

9. Ne pas faire quelque chose d’important est aussi un des signes pour savoir si tu es addict

Est-ce que tu as déjà loupé les cours ou le travail parce que tu préfères rester pépouze à la maison et t’enfumer ? Dire flemme, bat les couilles à un entretien, un exam ou un rdv chez le médecin par exemple. Moi oui. Combien de fois, j’ai fait péter les cours ou j’ai dit fuck à un rdv important pour rester tranquille à consommer. J’ai même déjà eu la flemme d’aller faire des courses. D’ailleurs, merci à Mr Weed de toujours avoir eu la deter d’aller à l’épicerie. Ça marche aussi si tu continues de consommer et de conduire malgré le risque de perdre ton permis.

10. Consommer même si tu sais qu’il y a un risque pour ta santé

Est-ce que toi aussi, tu sais, qu’en consommant du cannabis, tu peux avoir des problèmes cardiovasculaires ? Cérébraux ? Des maladies immunitaires, inflammatoires ? Plus de chances de développer une dépression ? Bref, une belle tripotée de merde. Perso, je fermais les yeux, mais bien sûr que je le savais même si je cherchais à ne voir que le positif. D’ailleurs, c’est un signe très visible chez les addicts à la cigarette par exemple. Ça a beau être écrit en gros sur ton paquet « fumer tue », tu t’en bats les couilles, c’est ça l’addiction.

11. Avoir des problèmes personnels ou sociaux directement liés à ta conso

Tu as déjà eu la flemme d’aller voir tes darons ou de la famille parce que t’avais consommé ou que tu préférais t’enfumer ? D’avoir la flemme de répondre au tel ou de bouger faire une activité parce que t’es def ? De te sentir mal à l’école ou au taf et de n’avoir qu’une envie : t’enfumer le soir ? D’apprendre une mauvaise nouvelle et de ne vouloir qu’une chose : te détendre et t’en allumer un ?

Être honnête pour détecter les signes et savoir si tu es addict au cannabis

Tous ces signes m’ont touché, mais je ne m’en rendais pas compte. Avec du recul, ça me saute aux yeux, mais à l’époque, je ne le voyais pas comme ça. D’ailleurs, je tiens à te dire que tu dois être honnête avec toi-même si tu veux un résultat fiable. Tu peux toujours te dire « oh non, je n’ai pas ce point » et te mentir à toi-même, perso ça ne changera rien à ma vie. Par contre ça va t’enfoncer plus que t’aider à avancer. Alors si tu veux évoluer, soit honnête avec ta situation et essaye le plus objectif possible.

Honnêtement, en t’écrivant cet article, je réalise encore plus à quel point mon addiction était sévère. J’avais chacun de ces signes. Sachant que l’intensité des signes compte aussi. Pour moi, ils étaient tous intenses. Pourtant, je trouvais que tout allait bien dans ma vie, je me sentais bien avec ma conso, j’étais en bonne santé et pour moi ce n’était pas un problème du tout. Au contraire, je trouvais que ça m’aidait à aller bien et à faire face à la vie. Je trouvais tout ça normal, pourtant, je peux te dire que ce n’est vraiment pas normal. D’ailleurs, la substance à beaucoup altérer la perception que j’avais de ma propre consommation, de mon environnement et de moi-même. Avec du recul, j’ai l’impression que j’étais aveuglé et que finalement mon pire ennemi, c’était moi-même.

Dis-moi dans les commentaires combien de signes tu as.

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Avertissement : l’usage, la consommation, la détention, ou encore l’acquisition, de l’une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est strictement interdit par la loi. Clique-ici pour en savoir plus.


With love,

Mme Weed