Comment vaporiser du cannabis ?

Vaporiser du cannabis a changé mon approche et ma façon de consommer. Ça m’a aussi aidé à arrêter le tabac et les joints définitivement. Ça a changé ma vie. D’ailleurs, je trouve que c’est un mode de consommation trop peu connu, surtout que c’est une très bonne alternative pour les fumeurs de clopes ou de bédo.

La vaporisation, c’est quoi ?

En fait, la vaporisation, c’est la transition de l’état solide à l’état gazeux. Donc l’herbe passe de son état originel à une vapeur dense. On l’appelle aussi sublimation.

En fait, tu inhales avec ton vaporisateur cette vapeur chargée de principes actifs, elle va directement dans tes poumons.

Plus la température est élevée, plus l’effet est narcotique et moins les arômes (terpènes) sont préservés. En définitive, on perd en goût. D’ailleurs, c’est pour ça que quand tu fumes, tu ne sens pas bien les goûts car ils sont détruits par la chaleur puissante de la combustion.

Comment vaporiser du cannabis ?

D’abord, il te faut un vaporisateur. En fait, c’est un appareil avec un « bol » où tu mets ton produit de cannabis et qui le chauffe jusqu’à la température souhaitée.

Il est quelquefois possible de la régler précisément avec un écran et boutons (Mighty, Arizer Solo 2, …). Parfois, c’est une molette ou une application mobile (Crafty). Certains vaporisateurs utilisent un système de palier de température et d’autre des « clics » comme le Dynavap.

Plusieurs modèles pour vaporiser du cannabis

Quels sont les différents types de vaporisateur ?

Il existe deux types de vaporisateur :

  • Les vaporisateurs sur-session : le produit se consume lentement. Les sessions peuvent durer plus ou moins longtemps. En effet, cela dépend de la température à laquelle tu vaporises, de l’épaisseur des miettes ainsi que du volume de tes barres.
  • Les vaporisateurs sur-demandent : la chauffe du produit est presque instantané. L’extraction est rapide et contrôlée. Grâce à la pression d’un bouton ou même chauffé au briquet torche comme une pipe ou un bang. Certains modèles sont discrets et s’utilisent sur-session, en agrandissant le bol par exemple. D’une façon générale, leur utilisation est similaire à une pipe ou à un bang (c’est rapide.).

En fait, les vaporisateurs sur-session et sur-demande sont les deux types de vaporisateurs, chacun pouvant avoir un système de chauffe différent.

Quels sont les différents systèmes de chauffe ?

Il existe trois systèmes de chauffe :

  • Conduction : le produit chauffe par contact avec la surface chaude. Donc le temps de chauffe est court mais pas très homogène.
  • Convection : le produit chauffe grâce à l’air chaud qui le traverse. Il en résulte une chauffe homogène et à la demande (à chaque bouffée l’air chaud extrait des principes actifs de l’herbe).
  • Hybride : l’association entre la conduction et la convection ! Une chauffe homogène et rapide avec un contrôle précis de la température. À juste titre, le Mighty en est un bel exemple.

Comment fonctionne un vaporisateur ?

Il peut fonctionner de trois façons :

Briquet torche, briquet tempête pour vaporisateur
  • Au butane : ce sont les vaporisateurs comme les Dynavap qui sont chauffés par induction ou au briquet torche. Il y a donc une courbe d’apprentissage plus « longue » avec ces modèles qu’avec ceux à batteries. D’ailleurs, ils sont connus pour délivrer un hit digne d’un vapo de salon. Ceci est dû à la puissance de la source de chaleur, car une flamme peut approcher les 1000 °C.
Batterie pour vaporisateur
  • Sur batterie : précis, simple d’utilisation et pratique, tu as juste besoin d’une prise pour le charger.
Prise secteur pour vaporisateur de salon
  • Sur secteur : le gros bol, la vapeur fraîche, constante et puissance offre une expérience différente. Leur utilité peut-être conviviale. En plus, certaines marques vendent même une batterie suffisamment puissante pour que tu puisses l’emmener ou tu veux. Perso, j’ai le Flowerpot et je le kiffe de ouf !


En fait, il est possible d’ajouter des pièces en verre sur certains de ces vaporisateurs : bubbler, tige en verre, … Afin de rafraîchir la vapeur, d’améliorer le rendu saveur ainsi que l’expérience.

Vaporiser du cannabis, quelle différence ?

En fait, la grande différence de la vaporisation, c’est la vapeur

Vaporiser te permet d’inhaler une vapeur presque pure. En effet, la température est réglable en fonction de l’herbe et des effets désirés. Par exemple, on peut s’approcher au maximum de la température de vaporisation du CBG 105 °C et du THC 157 °C pour en optimiser la consommation.

La vapeur est composée essentiellement de principes actifs, contrairement à la fumée d’un joint. Effectivement, la fumée d’un bédo contient 109 molécules qui ne sont pas des principes actifs, et parmi elle, les plus toxiques se trouvent. De plus, une étude relève qu’il n’y a pas de monoxyde de carbone dans la vapeur contrairement à tous les modes de consommations avec combustion.

Vaporiser du cannabis, c’est bon pour la santé ?

En fait, la vaporisation s’effectue à basse température. C’est pourquoi la teneur en substances toxiques est considérablement réduite et permet ainsi d’inhaler aucune toxine causant des cancers.

Vaporiser ses herbes est une bonne alternative pour réduire les risques de cancers des voies respiratoires, poumons, gorge, bouche, langue, … Et autres maladies graves associées à la combustion.

D’ailleurs, la vaporisation du cannabis procure une expérience sensorielle spéciale et discrète. Ce que j’adore, c’est qu’il n’y a pas d’odeur persistante en intérieur ou sur soi, et surtout pas d’effet scotché au canapé, appelé « couch-lock ».

Au-delà de 230 C, ce n’est plus de la vapeur, mais principalement de la fumée.

Tu as une question sur le vapo ? Écris-moi dans les commentaires.


Avertissement : l’usage, la consommation, la détention, ou encore l’acquisition, de l’une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est strictement interdit par la loi. Clique-ici pour en savoir plus.


With love,

Madame Weed